Qu’est-ce que la bio ?

Une agriculture sans engrais et produits chimiques de synthèse

Giraumon - Agriculture biologique
Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’usage de traitement chimique de synthèse ainsi que l’utilisation d’engrais chimiques.

Cette réglementation garantit un véritable respect de l’environnement et préserve la santé du consommateur.

L’Agence de l’eau, soucieuse de préserver les zones de captage, s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique visant à développer les techniques culturales issues de l’agriculture biologique.

De même, elle favorise la conversion et l’installation en agriculture biologique sur les zones de captage sensibles. La bio est donc une pratique vertueuse et véritablement tournée vers l’avenir.

La vie du sol

La fertilité et la vie du sol sont des priorités en agriculture biologique. Les outils utilisés par les agriculteurs biologiques sont multiples :

  • rotations de cultures ;
  • introduction d’engrais verts et de légumineuses ;
  • compostage des matières organiques ;
  • recours à des engrais et amendements d’origine naturelle.

La biodiversité

La biodiversité est à la fois un objectif pour tout paysan bio mais également un outil indispensable à l’équilibre d’une ferme. L’agriculture biologique est un métier très technique car il demande des connaissances importantes en agronomie permettant la prévention plutôt que le traitement.
Cette prévention passe par :

  • une bonne rotation des cultures ;
  • un choix variétal adapté ;
  • le maintien d’un environnement naturel pour les plantes et les animaux ;
  • la mise en place de corridors écologiques comme les haies ou les talus.

Pour aller plus loin, consultez le site internet de l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique.

Une agriculture citoyenne

Le local avant l’export

Au-delà de l’aspect production et volume, les paysans bio sont ancrés à leur territoire. Cela passe notamment par la vente en circuit court (vente directe, vente à la ferme, panier paysan, vente avec un intermédiaire) et par l’approvisionnement local d’entreprises de transformation, de la restauration collective et de magasins. Face au défi alimentaire de demain, le réseau bio privilégie l’alimentation sur nos territoires avant les volumes pour l’exportation.

Bio et local

Aujourd’hui, afin de redorer leur image, certains de nos collègues n’hésitent pas à vendre en direct aux consommateurs une partie de leurs produits standards normalement destinés à l’industrie agro-alimentaire. La confusion est alors de mise : produit local ne veut pas pour autant dire produit de qualité. Et finalement, est-ce que le jambon issu d’un porc breton élevé au soja transgénique sud-américain est un produit local ?

L’agriculture biologique et ses produits sont de véritables garanties d’une alimentation locale de qualité.

La vente directe est le moyen le plus sûr pour le consommateur. Elle est aussi un excellent moyen pour le paysan d’entretenir le contact et les relations avec ce dernier.